Innovation : les limites du Business model par « bourrage » | Contrepoints

Contrairement à ce qu’on pense souvent, les entreprises confrontées à une rupture de leur environnement échouent rarement parce qu’elles ont ignoré cette dernière. Elles échouent parce qu’elles ne sont pas capables d’y répondre et d’en tirer parti. Une erreur typique consiste à adopter l’innovation de rupture et à l’utiliser pour renforcer son modèle d’affaire existant plutôt que d’en créer un nouveau, un phénomène qualifié de bourrage (cramming) organisationnel.

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Pas tout lu mais la réflexion me semble intéressante.

Immigration : l’impact positif sur les bas salaires | Contrepoints

Contrairement aux idées reçues, l’immigration ne pousse pas les salaires des natifs les moins qualifiés vers le bas, mais vers le haut ! Et dès lors elle réduit les écarts de revenus de la population d’accueil…
C’est en tout cas ce que démontre une étude réalisée par trois économistes : Frédéric Docquier qui est rattaché à l’Université de Louvain et au Fonds national de la recherche scientifique, Çağlar Özden qui travaille auprès de la Banque Mondiale et Giovanni Peri qui enseigne à l’Université de Californie.

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J’ai toujours trouvé discutable le fait de mettre sur le dos des immigrés tous nos problèmes. En voilà une illustration.

La « spirale du silence » bâillonne aussi les réseaux sociaux

Développé par Elisabeth Noelle-Neumann en 1974, cette théorie de l’opinion publique – ou « Spirale du silence » – s’intéresse à l’influence des médias de masse et de l’opinion publique sur l’expression d’un point de vue. Sensible à son environnement social, un individu lambda sera plus enclin à partager son opinion sur un sujet donné, si celle-ci est similaire à celle du plus grand nombre et relayée par les médias de masse. Dans le cas contraire, par peur d’être marginalisé, un individu taira plus facilement ses opinions.

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Intéressant. Il faut en effet être courageux pour s’exprimer sans entraves.

L'Urgence de ralentir : Arte se penche sur le diktat du temps et de l'argent – Next INpact

« Course suicidaire et inconsciente », selon Edgar Morin, l’accélération financière et technologique, déconnectée du rythme de l’homme, mène notre système à l’épuisement et vers des catastrophes tout à la fois écologiques, économiques et sociales. Mais alors que des algorithmes accentuent de manière exponentielle la spéculation financière hors de tout contrôle, aux quatre coins de la planète des citoyens refusent de se soumettre aux diktats de l’urgence et de l’immédiateté, pour redonner sens au temps.

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Réflexion intéressante.

Une société sans croissance: la politique à l’heure de la «grande stagnation» | Slate.fr

La thèse d’un essoufflement de la dynamique expansive du capitalisme a longtemps été confinée dans des cercles d’économistes d’inspiration marxiste, qui n’en ont pas moins nuancé et raffiné la prophétie d’un effondrement final du système sous le poids de ses contradictions.

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Ah, pas tout lu mais dans le principe ça fait plaisir de voir qu’on creuse ce genre d’idée. Parce que je n’ai toujours pas compris pourquoi le principe d’une stagnation n’est jamais abordé. Tabou ? Débile ?
Sans doute un avis d’inculte mais instinctivement n’importe qui comprend que sans nouvelle vague technologique ou truc du genre il semble impossible d’avoir une croissante éternelle.
Même dans la nature, la croissante éternelle semble aberrante. La plupart des systèmes doivent finir par trouver un équilibre.
Et je ne vois pas en quoi avoir un équilibre dans un système ou tout le monde y trouve son compte serait néfaste. Il faut juste que le système évolue assez pour couvrir l’augmentation de la population.
Cela dit entre nous cela me parait néfaste que la population mondiale continue d’augmenter. Ce serait mieux qu’elle finisse pas trouver un équilibre permettant juste son renouvellement.