Autohébergement – Avoir sa forge de développement

J’avais envie de reparler de Trac, un genre de forge de développement qu’on peut auto héberger. Je l’ai utilisé il y a très très longtemps et force était de constater que tout y était (et bien fait). Wiki couplé a un explorateur de source / issue traking  / roadmap. D’ailleurs c’est utilisé par dotclear par exemple.
Une petite recherche en mode flemmard montre que depuis d’autres alternatives ont pu fleurir comme cet article l’évoque. J’en profite au passage pour dire +1 sur GitHub saimal (même si dans l’absolu c’est un bon service). Bon après trac est édité par une société proprio aussi, rien n’est parfait. Je n’ai pas vu plus loin pour les autres alternatives /dodotime
EDIT : aller dans le genre trucs qui ressemblent à des alternatives de github par exemple il y a redmine et gitlab. Gitlab semble plutôt bien mais je préfère mercurial. Pour mercurial il semble qu’on ait hglab mais il me semble moins abouti et surtout conçu pour tourner sous vindoz (beurk)…
A creuser !
 

Dégage, sale programmeur ! | Codingly

Et ouais, être développeur lorsqu’on a plus de 30 ans en France, c’est pire que d’être caissier à 40 ans. La plupart des gens qui passent 90% de leur temps à programmer vont donc s’arranger pour qu’on les voit comme des ingénieurs d’études, des experts techniques, des chefs de projets, des architectes solution, des consultants, etc. Le top, quand on est un pauvre prestataire d’une SSII en mission pour une banque, et que l’on passe ses journées à coder, c’est de raconter à tout le monde qu’on est INGENIEUR DANS LA FINANCE. Oui oui.

via Dégage, sale programmeur ! | Codingly.
Un autre billet faisant suite à ce billet. Je trouve d’ailleurs que la comparaison avec le « caissier » est assez judicieuse. Je suis cependant agréablement surpris qu’on soit, nous français les principaux idiots capable de penser de telles sottises.
Avec le temps j’en fini par penser que cela peut même expliquer l’échec (même léger) de certains projets informatiques dans les entreprises (petites ou grandes).
En effet, on cantonne le dev aux « débutants » qui sont donc par définitions les moins aptes. Ensuite on veut faire de « développeurs » des chefs de projets ce qu’ils ne sont fondamentalement pas puisque c’est un autre métier.
Pour poursuivre, on ne valorise pas le dev et encore moins le « senior » ce qui aura tendance a le démotiver.
Pour terminer, on ne raisonne binaire avec « dev débutant » et « chef de projet » pour staffer un projet alors qu’il faudrait généralement au moins un lead dev (dev senior ++) voire même un architecte…
Le top c’est quand le CP doit faire office de lead dev (ou comment faire les 2 moins bien). Malheureusement, c’est une chose qui parfois est difficilement évitable compte tenu des collaborateurs disponibles à un instant T et que le client l’attend pour avant hier 🙂
Source.

Blog Gauthier Delamarre: Chef de projet, aboutissement de la carrière d'un développeur ?

Quelle aberration ! De ce que j’ai lu dans les commentaires, il semblerait que l’on fourre cette idée saugrenue dans la tête des futurs développeurs dès leur apprentissage… ceci expliquerait cela.

via Blog Gauthier Delamarre: Chef de projet, aboutissement de la carrière d’un développeur ?.
Mais 1 000 fois oui !! Avec l’expérience qui commence à s’accumuler je pense avoir un pu constater ce travers dans l’entreprise où je travaille. Les esprits changent doucement mais il n’empêche que l’évolution salariale est surtout vue comme étant vers le management dont le chef de projet serait la première étape. Force est de constater que ce n’est pas une évolution logique. Pire, on néglige du même coup le concept de lead dev et d’architecte qui sont pour moi fondamentaux.
Source.