Nouvelle architecture serveurs partie 2 – Préparation des machines

Aujourd’hui, la seconde partie de cet article. On commence à attaquer les choses un peu plus sérieuses même si cela reste encore du domaine du préliminaire.
L’idée de la nouvelle architecture se base donc sur sur 2 machines Dedibox LT (SAS15K). Ces dernières me permettront de construire ensuite un certain nombre de serveurs logiques pour une architecture plus sympathique.
Depuis peu, Online présente une option ma foi fort intéressante : le RPN. J’aurais sauté dessus si cela n’avait pas été si cher. En gros cela permet de construire une réseau physique et dédié entre serveurs et ce avec tout un tas de services assez sympas en plus d’un débit très haut (idéal donc pour du partage de block device avec DRBD). Le gros hic ! C’est le prix. Le prix de base du service (pour le réseau) n’est pas prohibitif à 2 euros mais pour en profiter à sa juste valeur, il faut posséder un niveau de service business qui est tout de même a 20 euros (le tout hors taxe) par mois et par serveur… Autrement dit presque la moitié du prix d’un serveur LT… Bref, une autre fois, ou pas !
En première étape, une installation de proxmox en vue. Pour tout dire j’ai vu pas mal de choses sur le sujet à droite et à gauche sur la manière d’installer un proxmox. Certains vont même jusqu’à partitionner de manière très précise. Pour ma part, j’ai l’impression qu’avec la dernière version de proxmox, on peut se contenter d’une installation simple. Visiblement il est bien nécessaire de partitionner de manière spéciale pour pouvoir bénéficier d’un backup (voir ce billet, merci à mepmep pour l’info :)). pour  Ma base pour cette installation a été cet article sur le bloc de Victor Héry. Il ne faut pas oublier tout de même que le but est aussi de passer moins de temps sur les machines physiques (en faisant bien hein !) pour en passer plus sur la partie VM donc on va éviter si possible de se compliquer la vie pour pas grand chose.
Pour ceux qui veulent un RAID 1 (mirroring), sachez qu’il est activé par défaut sur les serveurs LT. Dixit un ticket vers le support. Donc pour ma part rien à faire de ce côté. Si vous voulez du raid 0 (je vous le déconseille fortement : aucun intérêt d’avoir du raid matériel dans ce cas : autant prendre l’offre avec un plus gros disque), il faudra faire une demande au support pour que cela soit activé. Vous devez trouver quelque chose qui l’indique dans la documentation online.
Première subtilité quand vous installerez votre proxmox chez online (ou dédibox si vous préférez). La console d’administration ne vous permet absolument rien en partitionnement. Vous ne pouvez cliquer que oui et procéder à l’installation. Evidemment le partitionnement semble inadéquat, pas de LVM etc non plus… Ou alors ce n’est que de la poudre aux yeux et c’est l’installeur proxmox fait bien son boulot derrière mais je n’ai pas vérifié.
Donc pour ceux qui sont méfiants comme moi, sachez qu’il est possible pour les serveurs disposant d’un KVM (ce qui est le cas des serveurs LT qui on un accès via ILO) de procéder a une installation manuelle avec une bonne vieille image ISO. La procédure est décrite dans cette documentation online. Alors si vous êtes comme moi, vous vous direz très bien mais ou est mon accès ILO pour le serveur (aucune trace dans la console admin) ? Et bien vous saurez qu’il n’apparaîtra que lorsque vous aurez fait une première installation standard via la console d’administration et attendu la fin environ une heure. A partir de là vous aurez un bouton accès ILO qui va apparaître dans votre console admin et vous permettre de procéder à l’installation comme décrite dans la doc online. Un dernier petit truc, si la console KVM de l’ILO refuse de s’afficher chez vous (c’est un genre d’applet java, n’autre en .NET ne fonctionne pas du tout chez moi) regardez à désactiver votre protection antivirus & co.
Pour l’installation, rien de spécial a faire, vous suivez tout à l’écran comme si c’était chez vous, vous nommez votre machine correctement avec le sd-xxx.dedibox.fr et vous laissez les IP que l’installeur détecte comme un grand (même procédure sur les deux serveurs).
Vous voilà désormais avec deux serveurs proxmox correctement installés. Evidemment, je vous déconseille fortement de les laisser en l’état, il va falloir les mettre à jour et les sécuriser un minimum pour éviter qu’ils se fassent agresser bêtement par un vilain (et surtout le faire tout de suite). Mais cela fera l’objet d’un autre article.

Le mouvement Programming, Motherfucker

Programming, Motherfucker – Do you speak it?.
Une sorte de mouvement idéologique très intéressant. C’est à la fois humoristique mais assez vrai. Le principe c’est de dire que toutes les méthodologies de dev, scrum kanban et tout ce qui vient un peu du circuit décisionnaire plus haut niveau commence à bien faire et finit par éloigner les gens de leur but principal : programmer putain de merde !