Nouvelle architecture serveurs partie 1 – Point de départ

Depuis quelques temps, j’héberge un certain nombre de sites personnels comme professionnels. Certains avec une affluence faible (les pros avec quelques utilisateurs), d’autres disons faible ++  (les persos dont certains avec 200 visiteurs / jour). Après avoir passé des années a écumer les hébergements mutualisés (payants, j’ai depuis longtemps quitté le gratuit, trop limité), j’ai passé le cap sur de l’hébergement dédié. Depuis que online.net a démocratisé le dédié low cost bien sûr, puisque trop cher autrement.
J’avais donc monté à l’époque (il y a 2 ans environ je dirais), une architecture basée sur 2 serveurs dedibox SC (ils ne s’appelaient pas comme cela, ni ne coûtaient ce prix à l’époque, c’était environ 15 euros / serveur). Le principe était d’avoir un second serveur en cas de défaillance du premier et de répartir les services sur chacun en fonctionnement normal. Ceci impliquait donc de maintenir (manuellement à l’époque) une synchronisation sur la configuration des serveurs ainsi que sur les fichiers des services web. Pour les bases de données, une réplication MySQL faisait l’affaire. Je ne détaillerai pas cette architecture, j’aurais dû le faire à l’époque et c’est périmé désormais. Je reprendrai certains points si nécessaire dans la nouvelle architecture. Pour la partie nostalgie, la mise en place des serveurs date de cet article. D’ailleurs j’ai eu aussi un serveur cramé à l’époque, j’en parle d’ailleurs dans cet article.
En terme de répartition, les sites pro étaient hébergés sur une machine physique et les perso sur l’autre afin de ne pas se perturber mutuellement. Il faut bien le reconnaître, les dedibox sc sont taillés sur des serveurs très très très légers. Il est donc assez facile de les perturber avec de la charge même si pour une utilisation normale cela apparaît comme suffisant. Le tout était complété d’une sauvegarde journalière sur les espaces de sauvegarde séparés fournis par online.
Le temps a passé (les années pour être exact) et la solution est arrivée à expiration. En dépit d’un entretien et d’une mise à jour régulière, les distributions de base ne sont plus supportées. Depuis le temps la LTS ubuntu suivante est arrivée. Les paquets installés sont aussi vieillissants et globalement je me rends compte que l’architecture n’est pas très pratique à gérer. Je n’ai que deux machines où je dois configurer des choses en double et faire des opérations manuellement presque tout le temps. De plus pour chaque nouveau service ou expérience maison se pose alors la question de ne pas trop « tout pourrir » avec de nouveaux éléments puisque tout est partagé. Le tout sans compter sur la bascule des services d’une machine à l’autre qui était disons peu éprouvée (heureusement quelque part, les serveurs sont fiable) et incomplète.
Depuis le temps, la gamme de prix online a été révisée et les prix sont encore plus attractifs. Mes petit serveurs actuels étaient très limités, je décide alors de profiter des prix et passer sur une gamme beaucoup plus musclée. Après de nombreuses réflexions je décide donc de passer sur ces serveurs : dedibox lt. En moyenne on peut dire qu’ils sont au moins 4x plus puissants, surtout que j’ai pris la version avec disques 15k montés en raid 1 pour plus de sécurité en cas de crash. Ceci devrait donc me permettre d’imaginer une toute nouvelle architecture plus pratique et performante puisque basée sur ces nouveaux serveurs qui (outre leur performance) permettent d’aborder la virtualisation.
La nouvelle architecture comptera donc toujours 2 serveurs physiques mais l’idée est de s’appuyer sur de la virtualisation pour donner accès à plus de 2 serveurs au total. Cela permettra aussi d’aborder les concepts de cluster, de cluster HA, de migration de VM d’une machine à l’autre, de création de VM pré-configurées que je pourrai décliner sur différents services sans tout refaire de zéro.
La suite au prochain épisode, ou nous parlerons des solutions de virtualisation.

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