Il n’y a pas d’addiction aux objets numeriques. C’est aussi simple que cela. – Liens en vrac de sebsauvage

Et paf.

via Il n’y a pas d’addiction aux objets numeriques. C’est aussi simple que cela. – Liens en vrac de sebsauvage.
Mouais mais non.
Alors OK à sur le principe de dire que parler systématiquement d’addiction au sens maladie est une idiotie (tout comme dire que les jeux vidéos font de nous des tueurs en puissance). OK pour dire aussi que c’est juste une évolution de la société / technologie et donc que les connaissances / opinions / positions doivent évoluer avec.
Maintenant faut pas pousser, d’ici a dire qu’il n’y a aucun problème c’est largement autant une idiotie que de dire qu’il n’y en a jamais ! Et ça peut importe le sujet numérique ou pas !
Non le numérique (je dirais même la technologie) n’est pas un mal et au contraire, mais comme toute chose elle a ses travers surtout quand on en abuse.
Je prends un exemple un peu hors sujet mais il s’agit d’un exemple de modernisation des communications dont à peu près toutes les générations peuvent parler : le téléphone mobile.
Je résume la situation avant : on ne peut joindre les gens que par téléphone fixe et que quand on suppose qu’ils sont là et disposés à répondre. Les gens se font confiance et se laissent vivre leur vie ! (certes ils y sont obligés).
Je résume la situation maintenant : vous avez toujours votre mobile comme une laisse et dans le meilleur des cas, vous n’êtes pas un fou du mobile. Quand on vous appelle vous ne répondez pas dans l’immédiat parce que oui vous êtes occupés à autre chose  (par contre vous vous ferez engueuler de ne pas avoir décroché ou rappelé rapidement). Dans le pire des cas, vous interrompez tout quand on vous appelle et voulez décrocher absolument en mode panique de louper l’appel, quitte à vous planter car en fait vous êtes en voiture…
J’ai des tonnes d’exemples comme ça ou je trouve que les new techno sont loin d’avoir que des avantages. Et oui moi j’appelle ça des déviances même si le problème en lui même n’est pas l’objet, mais la personne qui l’utilise.