Et sinon, on passe quand au revenu de base ?
Ou bien l’État compte-t-il vraiment :
— accepter 47% de chaômage
— dire stop à la technologie et faire travailler des hommes (coûteux, chiants, faillibles, fatigués, râleurs, limités à 35h) là où des robots peuvent tout faire (de façon autonomes, sans besoin de vacances, gratuitement, 24/7) ?
Mh ?
via 47% des emplois pourront être confiés à des ordinateurs intelligents d’ici 20 ans – Le Hollandais Volant.
Autant je trouve l’idée du revenu de base utopique, autant quand je vois ce genre de constat qui me semble cohérent je ne peux qu’imaginer en effet un chômage galopant.
C’est sur qu’au bout d’un moment on va peut-être arrêter avec le disque rayé de la croissance qui ne permet pas le plein emploi. Cette espèce de course en avant fondamentalement idiote.
Rien que le principe de base d’une croissance éternelle est complètement fallacieux. Nos ressources, tout est limité alors pourquoi la croissance serait-elle infinie ?
Alors quand on pense que nombre de nos travaux d’aujourd’hui seront ceux des machines de demain, la valeur créée restant la même (voire supérieure) et le travail moindre, il semble cohérent de parler revenu de base.
En fonction de vos opinions, vous pourriez avoir plusieurs points de vue différents sur le revenu universel. Le point de vue “de gauche” qui consiste à dire que chacun doit pouvoir subsister grâce à un revenu non conditionnel … ou pas (dans certaines versions, ce revenu est conditionné … donc pas universel). Parce qu’on est Français ou en France, on a naturellement le droit à ce revenu, quel que soit son âge, etc. Le point de vue “de droite” qui consiste à dire qu’avec l’ensemble des aides sociales qui existent, en moyenne et en gros, on a une somme qui est allouée à chaque Français ou en France, donc autant simplifier le mille-feuilles administratif : on donne la même somme à tout le monde et on ferme tous les systèmes d’aide et les fonctionnaires qui vont avec. En bout de ligne, on fera même des économies (moins de gestion, moins de calculs de droits, pas de fraudes, etc). Dans notre précédent article, Laurent Alexandre dénonçait le revenu universel, une idée d’extrême droite permettant aux inutiles de subsister.
