Votre cerveau est-il trop rapide pour la science? (2e partie) | Agence Science-Presse

C’est là que son concept du double système qui cohabite dans notre cerveau —la pensée rapide et la pensée lente, Thinking Fast and Slow— intervient. Il ne dit pas que nous sommes incapables de changer d’avis: au contraire, il nous arrive, après réflexion, d’ajuster nos jugements. Mais ce n’est pas facile, parce que ce n’est pas naturel: notre cerveau n’a pas évolué pour ça. Il est plutôt équipé pour fonctionner à grande vitesse (pensée rapide) de manière à prendre des décisions à chaque seconde de notre existence. Alors que pour réfléchir (pensée lente) il faut faire un effort. Or, notre cerveau fonctionne d’abord sur le principe de la loi du moindre effort.

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Un article très intéressant qui aborde un concept que je ne connaissais pas : la pensée lente et la pensée rapide. Il s’agit de comprendre que notre cerveau fonctionne avant tout pour une prise de décision rapide (pensée rapide) basée sur notre expérience et nos préjugés. Cela peut donc donner des conclusions totalement fausses et arbitraires. Cependant étant donné la quantité d’information que notre cerveau traite, des choix doivent être faits et rapidement ce qui en effet oblige de tailler dans le vif d’une manière ou d’une autre pour s’en sortir.
Cependant, il existe aussi un autre mode de pensée qui cohabite. La pensée de fond, la vrai réflexion mais qui nécessite une construction et du temps. Mais elle ne se fait pas sans travail.
Il s’en suit que pour s’adresser efficacement aux personne et bien communiquer il faut tenir compte de ces différents modes de pensées. De même chaque personne raisonnera de sa propre façon aussi asséner des vérités générales n’est probablement pas le meilleur moyen de communiquer. Pour qu’un argument soit reçu, il faut qu’il entre dans le système de valeur du public visé. Voici d’ailleurs une autre citation intéressante :

Se contenter de dire à quelqu’un que ses craintes ne sont pas fondées, c’est perdu d’avance. Son cerveau rapide refusera d’écouter. À l’inverse, trouvez un bénéfice, quelque chose qui améliorera son niveau de vie, ses conditions de travail, son quartier, l’école de ses enfants, et vous aurez accroché l’attention du cerveau rapide. Peut-être qu’après coup, le cerveau lent fera par lui-même la correction de certaines des petites cases, mais ce n’est pas sûr. Visez le cerveau rapide. Si vous y parvenez, ce sera déjà un grand pas en avant.

Au fil du Droit: Méthodes agiles : contrats fragiles !

Les méthodes agiles sont souvent présentées comme une panacée permettant d’échapper aux lourdeurs des phases de spécifications. N’en déplaise aux habiles commerciaux des SSII, les méthodes agiles induisent toujours d’importants risques supportés par les clients.

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Ahhh voila que je tombe enfin une personne qui pense la même chose que moi. Clairement je n’ai jamais pratiqué l’agile concrètement dans mon entreprise. Et je le regrette. Par contre, j’essaye de l’être au mieux au quotidien, à ma manière. J’ai participé par contre à de gros projets et clairement la question qui me revient souvent c’est quelque chose du style « Agile c’est bien mais le client il veut un délai, un budget et un truc bordé de A à Z alors comment on fait en agile ? ». Dans ces projets l’agile est tout sauf à l’ordre du jour et sincèrement vu les enjeu je crois pas que le client veuille signer un chèque en blanc sincèrement. Or quelque part l’agile c’est pour moi quelque chose dans ce genre. Cela dit je n’en parlait pas trop jusqu’ici parce que je mettais cet état d’esprit sur le manque de pratique de l’agilité. Finalement, ce n’est donc peut être pas qu’un manque de pratique.