Ne pas faire d’enfant est-il égoïste ? | Sam & Max: Python, Django, Git et du cul – Le Hollandais Volant

C’est un choix personnel, ceux qui trouvent que c’est égoïste sont selon moi irrespectueux : est-ce qu’on juge les autres ?

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Outre le fait que je suis 100% d’accord avec ces propos je poserai juste une des idées qui me trottent dans la tête sur ce sujet :
Faire un enfant est égoïste.
Chacun est libre d’en faire et personne n’a à redire ni critiquer cela. C’est un choix de vie et chacun fait les siens sans que ce soit critiquable. Maintenant ne pas assumer cet acte égoïste je ne vois pas comment c’est possible.
Par contre, faire un enfant est juste égoïste c’est factuel et selon moi absolument indéniable. Le choix de faire un enfant est pris égoïstement par les parents point final. L’enfant ne peut pas être consulté au préalable et bien que les parents ont en général les meilleures intentions du monde ils ne peuvent absolument pas lui garantir d’être heureux et bien dans sa vie.
C’est une envie des parents point. Et personne ne peut dire qu’on donne naissance à une personne « pour son bien ». Par contre on peut dire qu’on veut et donnera tout pour le bien de son enfant, ça OK.

Ces enfants trop bruyants | Les Questions Composent

L’article de Mme Déjantée met en lumière le fait que l’espace urbain soit considéré comme appartenant principalement aux adultes, avec un fractionnement de plus en plus important entre les groupes: tel espace est réservé aux enfants, des lieux de vie en général ils sont soit exclus, soit à peine tolérés.

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Sujet intéressant qui sort des sentiers battus.
Cela dit, je pense qu’il ne s’agit pas d’enfants en particulier dans le fond mais juste de tolérance et de partage.
L’espace public, n’appartient en réalité (ou ne devrait appartenir) à personne en particulier mais bien à tout le monde. Pas besoin de tergiverser, il suffit d’aller relire la définition du mot qui est franchement sans équivoque pour moi.
Donc enfant ou pas, ce débat renvoie surtout à la notion d’espace commun, de liberté qui commence là ou celle des autres s’arrête etc etc… C’est une équation quasiment impossible à résoudre d’ailleurs. Cette somme d’intérêts individuels, forcement divergents, est impossible à accorder.
Pour moi la seule façon d’y arriver est que chacun arrive a tolérer qu’on empiète son propre bien être. En considérant que forcément, nous mêmes empiéterons forcément un jour ou l’autre sur le bien être de quelqu’un d’autre.
Après on pourra objecter que certains sont plus disposés a supporter et d’autres moins et que ce n’est pas juste. Désolé mais tous égaux n’existe pas non plus et il faut faire malheureusement avec. Tout débat sur le sujet sera malheureusement probablement stérile à mon avis.
Maintenant, pour en venir à l’enfant, effectivement, le regard des autres dans cette situation peut donner lieu à des comportements néfastes pour l’enfant. Effectivement l’enfant est probablement celui qui en souffre le plus. Il faut donc que l’adulte agisse en conséquence et que les autres supportent cette amputation de leur tranquillité.
Maintenant, dire que c’est honteux de ne pas supporter les enfants bruyants (je vais à l’extrême inverse) n’est pas plus tolérant. C’est juste gonflant quoi qu’on en dise. Par contre, ne pas tolérer cela alors que certains adultes sont en effet bien pires ça c’est effectivement plus inadmissible. Tout comme considérer – obligatoirement – que l’enfant est bruyant parce que les parents ont échoué. C’est peut être vrai mais peut être pas. Et d’ailleurs, c’est autant l’affaire d’une mère que d’un père. C’est quoi ces conneries de renvoyer tout cela sur la mère.