Autohébergement – Analyser la fréquentation de ses sites web avec Piwik

Comme j’ai installé une nouvelle infrastructure et que j’ai pour principe de ne plus jamais faire confiance aux entreprises du style google, j’ai cherché de quoi analyser le traffic sur les différents sites que j’héberge et la solution awstats que j’avais avant me semblait, bien que sympa, quelque peu dépassée.
Si l’on veut du mieux, il y a google analytics mais comme je le disais c’est exclu pour ma part. Il reste donc l’admirable piwik, qui a le mérite d’être moderne et très bien foutu. J’ai donc mis en place l’outil et je verrai ce que cela donne avec le recul.
Un inconvénient tout de même, piwik impose la mise en place d’un JS sur les sites surveillés alors qu’awstats se base sur les logs du serveur web. Il semble que cela permette à piwik d’être plus performant sur l’analyse. Le gros problème de ce genre de choses c’est que désormais, nombre de plugins de navigateur (style ghostery) bloquent directement ces scripts (parce que c’est du tracking) et faussent donc complètement l’analyse.
Cependant, piwik dispose également de l’option analyse des logs du serveur web, mais cela demande un travail supplémentaire (pas méchant). Cependant cela me permet indispensable de compléter l’analyse JS avec l’analyse des logs du serveur web.
Un avantage par contre, si vous avez de nombreux sites vous pouvez réellement centraliser l’analyse sur une instance piwik distante.
Ah dernière chose, il est possible de rendre l’analyse piwik un peu plus discrète en passant par votre serveur local et un script qui fera office de proxy.

YOURLS: Your Own URL Shortener

YOURLS: Your Own URL Shortener.
Bien, dois-je installer mon raccourcisseur d’URL ? A décider plus tard mais ce cher plugin WP to twitter ne laisse pas beaucoup de choix visiblement. C’est du tout ou rien (avec heureusement l’option YOURLS pour ceux qui aiment l’auto hébergement).
J’aurais bien aimé que ce plugin ait l’option pour prendre les liens wordpress dans le style ?p=342 qui fonctionnent très bien même si l’on a activé les « URL » Friendly.

Autohébergement – Héberger son propre webmail

Dans la série un jour je vais m’enfuir des grandes multinationales qui jouent avec mes données perso, il y a le mail.
C’est d’ailleurs sans doute la chose la plus délicate à passer en autohébergement. Pour diverses raisons d’ailleurs. La première c’est que c’est un service plutôt sensible même a titre personnel. On ne peut pas tellement se permettre de perdre des mails importants juste parce que son petit service maison s’est crashé. Idem pour la fiabilité et l’archivage des données. Si le petit service maison décide de tomber malade et que les données finissent par s’égarer dans le grand néant, cela peut vite devenir un drame. Bref, cela impose une architecture sérieuse qui va demander du temps et potentiellement un peu d’argent.
Enfin dernière raison, si vous avez un mail depuis toujours chez un fournisseur, et que tout le monde le connait depuis toujours, c’est plutôt barbant de devoir procéder à une mise à jour globale chez tout le monde 🙁
Bref un jour j’aurai le courage et si j’avais ce courage, ces deux solutions à installer chez soi me semblent largement aussi bonnes qu’un gmail ou autre :
http://atmail.com/
Ah je m’égare (snif !), il semble qu’atmail soit passé payant : http://atmail.org/
http://roundcube.net/
Lui il reste beau par contre !
Un jour j’aurai le courage !

How can we get Google Support? | Hacker News – Liens en vrac de sebsauvage

How can we get Google Support? | Hacker News – Liens en vrac de sebsauvage.
C’est marrant, mais fut une époque j’aurais dit : oui mais les services d’une grande entreprise sont forcément plus viables dans le temps. Sauf que non en fait… Plus le temps passe plus les exemples prouvant le contraire s’amoncèlent.
Aujourd’hui le problème est même beaucoup plus vaste et patent puisqu’il s’agit aussi de protéger ses données et finalement d’être tout simplement maitre de sa vie numérique. D’ailleurs, étant donné l’expansion du numérique et de la valeur de l’information qui y transite, on pourrait même aller plus loin dans la réflexion.
Finalement, rien ne vaut un service en auto hébergement à base d’opensource. Bien sur il faut la maitrise du sujet technique mais ce savoir peut s’acquérir relativement facilement finalement quand on est motivé.