« Je pense que j’ai dû me réveiller vers le milieu des années 2000. Un jour, alors que je marchais près de chez moi, dans la garrigue, je me suis demandé où étaient passés les insectes, car il me semblait qu’il y en avait beaucoup moins qu’avant, raconte Maarten Bijleveld van Lexmond. Et puis j’ai réalisé qu’il y en avait aussi de moins en moins collés sur le pare-brise et la calandre de ma voiture. Presque plus, en fait. » En juillet 2009, dans sa maison de Notre-Dame-de-Londres (Hérault), le biologiste néerlandais, 77 ans, réunit une douzaine d’entomologistes partageant la même inquiétude.
via Le déclin massif des insectes menace l’agriculture.
Encore un exemple d’avenir au long terme dégradé pour des besoins de productivité et de court terme.
Cela dit à charge contre les écolos qui parleraient un peu vite, c’est facile à dire « c’est mal », et « y a qu’à faut qu’on ». En attendant les gens doivent travailler et se nourrir. L’équation est donc extrêmement dure à trouver.
A postériori forcément c’est plus simple mais il faut se tromper avant pour savoir. On apprend souvent de ses erreurs et il faut arriver à en ternir compte.