Parce que, mes petits amis, si le travail au noir enquiquine tant le CESE, ce n’est pas d’abord parce que les personnes qui le pratiquent seraient d’une moralité douteuse. Ce n’est pas non plus parce qu’elles pourraient s’exposer à des déconvenues pénibles, au-delà même des amendes douloureuses qu’une administration efficace voudra leur infliger. Après tout, qui dit travail au noir dit personnes mal couvertes et en cas de souci, par maladie ou accident, elles se retrouvent dans une position délicate, et bien sûr, le CESE conserve cet aspect à l’esprit. Il note même qu’un travail effectué au noir ne garantit pas le résultat sur facture au consommateur (et pour cause, hein, il n’y a pas de facture), pas plus qu’il ne garantit de protection au travailleur. Certes, certes. Mais ce qui le chagrine vraiment, dans cette forme de travail discrète, c’est que, je cite :
« … l’importance de l’économie non déclarée jette une lumière peu avenante sur le consensus social : quête du profit à tout prix, refus de participer au redressement des comptes publics, refus de prendre sa part dans le financement de droits acquis à tous. »
via Le travail au noir c’est noir, il n’y a plus d’emploi | Contrepoints.
Trop long pas tout lu mais de ce que j’ai lu tellement vrai… C’est bien gentil de faire passer le travail au noir pour de la grande méchanceté mais la vérité vraie c’est que les gens ne s’en sortent pas et qu’ils essayent de s’en sortir comment ils peuvent avec tous les risques que cela comporte…