Je cite, parce que c’est très bien dit: « Il n’y a pas de liberté d’expression sans droit de choquer. Il n’y a pas de liberté d’expression si l’on doit lisser ses idées avant de les écrire, pour s’accommoder à la pudibonderie ambiante. Il n’y a pas de liberté d’expression si les simples citoyens n’ont pas le droit d’aller trop loin, trop fort, sur Twitter, sans risquer de perdre leur emploi, sans se retrouver à la rue. La punition que l’on inflige ici, c’est l’exclusion de la société active, l’exil du capitalisme (d’en bas). Faute de penser et de voter des lois qui protègent spécifiquement l’expression des individus sur les réseaux sociaux, nous redevenons des serfs de la pensée, nous tombons dans le même carcan que les Russes soviétiques d’avant Gorbatchev. Notre goulag, c’est le chômage.»
via Les couillons. : Un blog de Sel – Liens en vrac de sebsauvage.
C’est pas faux !